
Ce mardi, la présumée affaire de corruption au Togo impliquant Vincent Bolloré a connu de nouveaux rebondissements. Selon des informations officielles, “La cour d’appel de Paris a annulé une partie des pièces de l’enquête, mais a confirmé la mise en examen de l’homme d’affaires français pour corruption d’agent public étranger”.
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Les juges d’instruction sont saisis de cette affaire depuis 2013, soupçonnant le groupe Bolloré et ses “plus hautes autorités d’avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Euro RSCG pour décrocher frauduleusement la gestion du port de Lomé au bénéfice d’une autre de ses filiales”
Selon des informations de l’AFP, “Vincent Bolloré avait reconnu publiquement les faits reprochés et accepté de payer une amende de 375 000 euros lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) négociée avec le parquet en février 2021”.
Cependant, il s’avère que “ la juge en charge du dossier avait refusé d’homologuer ce plaider-coupable , estimant nécessaire la tenue d’un procès”
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La cour d’appel a confirmé la mise en examen de Vincent Bolloré, mais a annulé les pièces liées à sa reconnaissance de culpabilité. Cela signifie que l’homme d’affaires français va comparaître devant un tribunal pour corruption.
Arnaud. A