Depuis la levée des restrictions sanitaires post-2020, le Togo redynamise son secteur touristique et culturel avec une vigueur renouvelée. Sous le ministre du Tourisme, Pierre Lamadokou, l’on observe un redressement spectaculaire, notamment dans les revenus des infrastructures hôtelières et l’accroissement des visiteurs internationaux. Le Togo se positionne comme un acteur clé dans le secteur touristique et culturel, et offre des perspectives prometteuses pour les années à venir. L’objectif de porter à au moins 10% la part du tourisme dans le PIB reste envisageable.
Le secteur hôtelier togolais témoigne d’une résilience et d’une croissance remarquables. L’Hôtel 2 Février, plus grande infrastructure hôtelière du pays, a vu son chiffre d’affaires bondir à 8,7 milliards FCFA en 2022, contre 3,6 milliards en 2020, soit une augmentation de 58%. Les autres établissements prestigieux suivent également cette tendance positive : le Sarakawa a généré 4 milliards FCFA en 2022, contre 1,4 milliard deux ans plus tôt, tandis que l’Onomo a vu ses revenus grimper à 2,8 milliards FCFA contre 1,3 milliard. L’Hôtel de Dapaong et le Roc Hôtel d’Atakpamé, récemment rénové, affichent eux aussi des performances en nette amélioration.
Cette embellie ne se limite pas à des chiffres ; elle reflète un regain d’intérêt pour le tourisme togolais, avec plus d’un million de visiteurs accueillis en 2022, générant des recettes évaluées à 25 milliards FCFA. Les acteurs du secteur attribuent ce succès au retour des événements de premier plan et à une meilleure gestion des infrastructures.
Pierre Lamadokou, ministre de la culture et du Tourisme, est largement crédité pour cette transformation. Sous sa direction, le Togo a réussi à mettre en valeur son patrimoine, sa culture, et ses potentialités touristiques. Les acteurs culturels saluent les efforts des autorités pour structurer le secteur, en mettant l’accent sur la professionnalisation des métiers culturels et artistiques.
Les délégués des hôtels d’État et les responsables des structures culturelles expriment unanimement leur satisfaction quant à la gestion de Lamadokou. Pour eux, la politique du ministre a permis de créer un environnement propice à l’éclosion des industries culturelles et créatives, transformant des secteurs autrefois négligés en véritables leviers économiques.
Le responsable d’un hôtel de la place, note que « La politique du ministère a été un catalyseur majeur pour notre redressement. Les investissements dans les infrastructures et les efforts pour attirer les visiteurs ont largement contribué à notre succès ». Et un autre de renchérir que « Le soutien du ministre a permis de valoriser notre patrimoine et de créer des opportunités professionnelles dans le secteur culturel, offrant ainsi de véritables carrières aux jeunes talents». On note également une floraison d’événements culturels dans le pays avec les prestations des artistes. Seul bémol de ce côté, l’aide de l’État à la culture est encore infime et doit être revu à la hausse. Sur ce plan, un fonctionnaire du ministère rassure que le préposé à la culture, le ministre en charge a déjà ouvert un dossier dans ce sens avec la collaboration des acteurs culturels et que ce projet sera bientôt soumis au gouvernement qui planchera sur la question.
Le ministre Lamadokou entend donner toute sa place aux deux secteurs qui sont dans ses prérogatives pour que le Togo soit une destination privilégiée pour ses atouts touristiques mais aussi pour ses programmations culturelles.