Le Togo s’apprête à marquer un tournant majeur avec l’organisation de ses premières élections sénatoriales, nécessitant une révision essentielle du cadre juridique en place. Le mardi 17 septembre 2024, le Cadre Permanent de Concertation (CPC) a tenu sa 16ème séance à Lomé, sous la présidence de Me Mouhamed Tchassona-Traoré. Cette réunion a réuni 23 des 26 partis politiques prévus, et s’est concentrée sur l’adaptation du code électoral aux exigences des prochaines élections sénatoriales.
La révision du code électoral vise à aligner la législation avec les dispositions de la Constitution de la Ve République, promulguée en mai 2024. Me Tchassona-Traoré a souligné que cet ajustement est crucial pour intégrer les nouvelles normes constitutionnelles et politiques. Potopere Tozim, président de la commission des affaires électorales à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a salué le bon déroulement des élections récentes, tout en appelant à des améliorations pour garantir la transparence et l’intégrité du processus sénatorial.
Les discussions ont permis de dégager des pistes pour amender le code électoral, en réponse aux réalités politiques et constitutionnelles actuelles. Ces propositions visent à renforcer la crédibilité du processus électoral et à assurer des élections sénatoriales qui répondent aux attentes des Togolais.
Othniel