
Signataire de la Convention sur la diversité biologique depuis octobre 2007, le Togo continue de prendre des mesures concrètes pour garantir une gestion durable et équitable de ses ressources phytogénétiques. Dans cette optique, le pays a organisé un atelier national de validation des stratégies et textes relatifs à la mise en œuvre du traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture.
L’atelier, qui se tient à Lomé, a pour but d’examiner et de valider plusieurs documents stratégiques essentiels pour la gestion de ces ressources. Parmi les textes en discussion figurent la stratégie nationale sur les ressources phytogénétiques, l’avant-projet de loi sur ces ressources, ainsi que des décrets portant sur la création d’une commission nationale et sur la protection des droits des agriculteurs concernant l’utilisation de ces ressources.
L’initiative, pilotée par l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), rassemble divers acteurs stratégiques du secteur agricole pour créer un cadre juridique robuste qui assurera la conservation et l’utilisation rationnelle des ressources phytogénétiques. Selon le Dr Koffi Kombate, point focal du traité international, la validation de ces textes marquera un tournant dans la mise en œuvre du traité et renforcera le système multilatéral d’accès aux ressources phytogénétiques.
Le Togo, riche en biodiversité, cherche à mettre en place une stratégie nationale qui coordonne toutes les activités liées à la gestion de ces ressources. L’objectif est de protéger les ressources à la ferme et de garantir leur conservation in-situ. En cas d’adoption de la loi, le pays disposera d’un cadre légal fort pour gérer ces ressources de manière durable et équitable.
Lardja Douti, directeur général de l’ITRA, souligne que l’adoption de ces textes par l’Assemblée nationale sera essentielle pour conférer une force légale aux actions de gestion de ces ressources et pour assurer leur pérennité dans le temps.
Othniel