Afrique

Afrique : MANSSAH Lomé 2025, une conférence pour refonder le continent sur trois axes majeurs

Un siècle et demi après la Conférence de Berlin, l’Afrique s’invite au centre du débat mondial sur son avenir. À Lomé, en juin 2025, la Conférence MANSSAH entend poser les fondations d’un projet panafricain émancipé, résolument tourné vers l’action. Lomé 2025 ne sera pas une commémoration. Ce sera une prise de parole forte, un acte fondateur, un rendez-vous avec l’histoire. Pour une Afrique qui ne revendique plus seulement une place dans le monde, mais qui construit le sien.

En 1885, les grandes puissances européennes redessinaient la carte de l’Afrique sans les Africains. La Conférence de Berlin imposait des frontières arbitraires, consolidait la domination coloniale et inscrivait le continent dans un ordre mondial fondé sur l’exploitation. Ses séquelles sont encore visibles aujourd’hui : fragmentation politique, dépendances économiques, fragilité institutionnelle.

Conçue comme un espace panafricain de réflexion, de dialogue et de construction collective, elle s’articule autour de trois axes programmatiques essentiels qu’est la souveraineté, l’unité et la transformation.

Le premier pilier de la conférence appelle à une redéfinition des rapports de pouvoir. Comment les États africains peuvent-ils s’affranchir des dépendances financières, alimentaires, numériques ou culturelles ? Experts et acteurs publics réfléchiront aux conditions d’une autonomie stratégique, fondée sur les ressources, les savoirs et les institutions du continent.

Face aux divisions imposées par l’histoire coloniale, la Conférence MANSSAH fait le pari de la cohésion. Elle promeut une approche continentale fondée sur la coopération régionale, les solidarités transnationales et la valorisation de la diversité comme richesse politique et culturelle.

Enfin, MANSSAH entend stimuler la créativité africaine pour imaginer de nouveaux paradigmes. Éducation, santé, développement durable, innovation technologique, gouvernance… La conférence mettra en lumière des solutions endogènes portées par les Africains eux-mêmes, au service d’un développement adapté et inclusif.

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