Contactée par notre rédaction, les directions des Centres Hospitaliers Préfectoraux (CHP) de Danyi et de Kpalimé ont réagi aux récentes accusations véhiculées sur les réseaux sociaux concernant le décès d’un patient, prétendument dû à une absence de médicaments et à une négligence de la part du personnel médical. Ces affirmations, diffusées selon eux par « un activiste politique de l’opposition », ne reflètent en rien la réalité des faits.
Selon la mise au point des deux directions des hôpitaux, le patient en question a été admis en urgence au CHP de DANYI trois heures après avoir été mordu par un serpent. À son arrivée, il se trouvait dans un état critique, et malgré les efforts rapides et appropriés des équipes médicales, le patient n’a malheureusement pas survécu.
La direction a tenu à préciser que les soins administrés comprenaient deux doses de sérum anti-venimeux (SAV), mais que le retard dans l’admission du patient avait grandement compromis ses chances de survie.
Le prétendu malade mort au CHP de KPALIMÉ est mort en route lors de son évacuation pour une meilleure prise en charge dans le dit CHP.
Il est à noter que les CHP de Danyi et de Kpalimé s’engagent à offrir des soins de qualité sans discrimination, tout en respectant la dignité de chaque patient. La direction du CHP DANYI insiste sur le fait que, malgré l’état critique dans lequel le patient a été admis, il a reçu des soins adéquats et adaptés dès son arrivée.
La direction exhorte par ailleurs la population à se rendre immédiatement dans les établissements de santé en cas de malaise ou d’urgence, plutôt que de retarder l’intervention médicale. Elle tient également à rassurer les usagers quant à la compétence et à la disponibilité du personnel soignant.
Enfin, les directions des deux hôpitaux ont annoncé leurs intentions de poursuivre en justice l’activiste politique responsable de la diffusion de ces fausses informations, afin de protéger la réputation de leurs établissements et de leur personnel.
La Rédaction
