Depuis quelques jours, le ministre de la culture et du tourisme est l’objet d’une campagne de mensonge et de dénigrement à la veille de la formation du nouveau gouvernement. Cela ne saurait être une coïncidence. Il est accusé de détournement des fonds destinés au bon fonctionnement de son ministère mais aussi de dérober des biens matériels devant servir à des établissements publics relevant de son ministère. Et cela fait rigoler surtout lorsqu’on l’accuse d’avoir utilisé dans sa maison de Kara les mêmes carreaux qui ont été utilisés pour la rénovation d’un hôtel au nord Togo. Comme si des carreaux sont spécifiques à des hôtels dans notre pays qu’on ne saurait trouver dans la maison des particuliers.
Les passations de marchés publics relèvent d’une institution qui vérifie la viabilité des postulants et ne dépendent d’aucun ministre. Comment le chargé du ministère de la culture peut-il s’octroyer de telles prérogatives qui ne relèvent pas de ses compétences ? N’est-ce pas faire insulte à l’ARMP l’autorité de régulation des marchés publics ?
Mieux encore Dr Lamadokou est accusé de détournements de colossales sommes d’argent sans qu’aucune preuve ne vienne étayer ces dénégations. On le sait, depuis qu’il a pris les commandes du ministère on a noté un assainissement des fonds alloués pour moderniser ce secteur. Et les résultats en témoignent. Il est vrai que les vannes ont été asséchées pour ceux des fonctionnaires indélicats qui en abusaient et cela suscite la colère, la convoitise et la haine de ceux qui se sont sucrés depuis des années dans ce département ministériel.
Selon un média de la place qui a pu joindre le ministre, il se dit serein et n’entend en rien lancer une procédure judiciaire contre ce détracteur dont il semble connaître l’identité. « Je ne porterai pas plainte contre ce collaborateur qui ne sait pas que je suis au courant de ses manoeuvres, ni ne m’attaquerai à qui que ce soit » a-t-il fait savoir. Mais nuance-t-il, une main courante sera déposée contre les médias qui en font le relais. La lâcheté est de ne pas assumer la paternité de l’écrit qui vilipende mais de le faire signer avec un pseudonyme. Cela en dit long sur la méchanceté de l’accusateur qui ne saurait apporter publiquement aucune preuve de ses affirmations infondées.
Que ce soit sur le plan touristique, culturel ou la redistribution des fonds d’aide à la culture, les efforts sont louables car tous les acteurs de manière démocratique sont impliqués dans la gestion rigoureuse des fonds et des réalisations du ministère depuis bientôt 4 ans.
Au Togo, cela n’étonne plus personne que de telles vannes sortent à la veille de la formation de chaque gouvernement. Comme dirait l’autre, Togolais est habitué à de tels montages.
