Le gouvernement ne tourne pas le dos quand il s’agit de la santé de la mère et de l’enfant. Elle est primordiale dans ses stratégies, avec un engagement véritable qui se voit par la construction des hôpitaux mère-enfant, entre autres initiatives. Ces infrastructures que le pays compte accroître sur l’étendue du territoire sont destinées à garantir des soins de qualité à toutes les femmes enceintes et à tous les nouveau-nés.
Au cours de ces dernières années, les taux de mortalité maternelle et infantile ont considérablement chuté. Les progrès réalisés sont prometteurs.
Parmi les programmes ambitieux qui soutiennent la santé maternelle et infantile, Wezou se targue une place vraiment importante. D’août 2021 où ce programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né a été lancé, jusqu’à ce jour, 575 000 femmes enceintes ont été enrôlées selon les autorités.
Les efforts entrepris, comme la réduction, voire la suppression des coûts des consultations prénatales, les analyses médicales, un meilleur suivi pour éviter les complications, la construction des infrastructures, améliorent les indicateurs de santé maternelle et infantile.
Les hôpitaux mère-enfant
Ces installations sont attendues pour permettre au pays de faire un saut qualitatif dans sa quête du mieux-être pour les femmes et les bébés.
5 hôpitaux mère-enfant vont être réceptionnés d’ici la fin de l’année, assure le pouvoir exécutif. En août 2024, la cheffe du gouvernement, Tomegah-Dogbé, a garanti que ces hôpitaux, dont la construction a été annoncée il y a 2 ans par le gouvernement, seront bientôt disponibles.
Ce sera à raison d’une infrastructure par région. La plus grande d’entre elles va être celle bâtie dans la région maritime, incluant le Grand Lomé. Cet hôpital va avoir une capacité de 175 lits et devrait, avec les installations prévues, devenir un centre de référence national. Les 4 autres hôpitaux sont plus, pouvant avoir une capacité de 50 lits.
L’élan de construction de formations sanitaires ne sera pas stoppé. Le pouvoir public susmentionné a rappelé la volonté ferme du chef de l’État Faure Gnassingbé deconstruire et d’équiper comme cela doit environ 80 nouvelles formations sanitaires. Celles-ci vont en effet s’ajouter aux 200 formations sanitaires déjà achevées.
Rien ne doit arriver aux femmes qui essayent de donner la vie
C’est pourquoi les pouvoirs publics désengorgent les structures existantes et garantissent un accès plus équitable aux soins, surtout dans les zones rurales.
L’attention portée à la santé de la mère et de l’enfant se manifeste par ailleurs par la formation continue des professionnels de santé, l’amélioration des infrastructures, la sensibilisation des populations aux bonnes pratiques de santé comme le planning familial.
Le Togo organise aussi des campagnes de vaccination systématique pour les enfants, ainsi que des programmes pour prévenir la malnutrition et les carences alimentaires. Ces efforts visent à renforcer le système immunitaire des enfants et à leur offrir un bondépart dans la vie.