
Dans un message percutant partagé sur les réseaux sociaux, Anani Sossou, une voix bien connue de la scène médiatique togolaise, a exprimé sa préoccupation face aux discours et actions des leaders autoproclamés qui semblent privilégier les débats virtuels aux actions concrètes sur le terrain. Il critique sévèrement l’incapacité de certaines initiatives à véritablement se structurer et à créer un impact tangible, notamment à travers les nombreuses vociférations sur des plateformes telles que TikTok, X, Meta, Telegram et Snapchat. Lire ci-dessous, l’intégralité du texte :
« 🔴 Dans ce #Togo 🇹🇬 les gens aiment trop amuser la galerie. À quoi serviraient des diatribes sur les réseaux sociaux et des leaders autoproclamés sans une organisation sérieuse de terrain ? Il n’y a que dans ce pays où on montre à l’adversaire l’arme avec laquelle on veut l’abattre. Résultat des courses les révolutions meurent avant de naître. Une fois de plus les vociférations sur TikTok, X, Meta, Telegram, Snapchat ne serviront aucune cause ni même celle de prétendus révolutionnaires. De loin, de très loin du territoire togolais depuis les années 1986 avec l’attentat terroriste (pourtant concocté avec l’aide d’un pays voisin) aucune organisation n’a abouti à rien pour renverser la table. Les seuls moments où le pouvoir togolais avait eu peur, c’étaient sur le terrain dans les années 90 et tout récemment en 2017.
Abstenez-vous donc de vendre du rêve aux Togolais pour rien si vous n’êtes pas capables de descendre sur le terrain pour mener la danse et prendre le devant de la scène. Ailleurs partout en Afrique les diasporas se sont organisées ou sont organisées pour apporter une plus value aux populations ou pour contraindre les pouvoirs à des concessions, à des négociations.
Plus aucun Togolais ne doit mourir pour une cause illusionniste, pour de pseudo révolutions aux pieds d’argile ou pour des scénarios foireux construits sur des châteaux de cartes.
La danse se mène sur le terrain c’est en ce moment on voit toutes les déterminations, toute l’adhésion populaire.
J’ai encore dit…
Anani Sossou »