Politique

Gerald Adja : «Dans le contexte actuel, il n'est pas possible techniquement d'organiser de bonnes élections en trois (03) mois»

Gérald Adja, vice – président de l’Obuts Aux termes des dernières discussions entre les protagonistes de la crise politique togolaise du 27 juin dernier à Lomé, les médiateurs désignés par la CEDEAO, les Chefs d’Etat du Ghana, Nana AKUFO-ADDO et le Prof. Alpha CONDE de la Guinée Conakry ont souhaité que les élections législatives et locales soient organisées avant novembre 2018. Réagissant ce dimanche sur le sujet sur les réseaux sociaux, Gérald Adja vice-président de l’OBUTS affirme qu’il n’est pas techniquement possible d’organiser de bonnes élections avant le mois de novembre, dans le contexte actuel. Pour le vice président de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS), Il y a des tâches multiples liées à l’organisation des elections et à la mise en place des nouvelles institutions et organes en charge de ces élections qui ne pourront être réalisées que vers la fin du mois d’août. «La crise politique est censée trouver une issue favorable pour tous afin de permettre des reformes consensuelles. Or il faut attendre la fin du mois de juillet pour espérer avoir une visibilité quant à l’issue de la crise. Après il faut mettre en oeuvre les reformes qui seront actées pour enfin aboutir aux élections transparentes et acceptables par tous. il faut donc compter vers la fin du mois d’août pour y arriver s’il y’a la volonté politique. Si les nouvelles institutions ou organes qui doivent organiser les elections ne peuvent voir le jour que vers fin août. Dans le contexte actuel, il n’est pas possible techniquement d’organiser de bonnes élections en 3 mois», a affirmé Gérald Adja. Il fait observer qu’il sera difficile d’avoir de bonnes élections si ces nouvelles institutions ne sont pas créées avant ce délai car soutient-il «si les nouvelles institutions ou organes qui doivent organiser les elections ne peuvent voir le jour que vers fin août, il serait alors difficile voir impossible que de bonnes elections puissent être organisées en 3 mois dans ce contexte togolais» Par ailleurs, le vice président de l’Obuts estime que le gouvernement ne doit pas bâcler l’organisation de ces élections au risque de créer d’autres crises. David Avotor]]>

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