Un atelier de recherche s’est déroulé du 25 au 26 septembre 2023 à Lomé sous le thème : « La religion pour la paix ? Identifier les conditions et les mécanismes de la paix interreligieuse ». Cet atelier a été co-organisé par l’Institut des sciences sociales Allemande (GIGA) et le Centre de recherche et de sondages d’opinion.
Il a ressemblé plusieurs personnes ressources de la sous-région ouest-africaine et de l’Europe avec à la clé, le partage des différents mécanismes mis en place dans leurs pays respectifs pour la paix et la bonne cohabitation entre les différentes confessions religieuses et leur pratique.
Pour Liza Hoffmann, chercheur à GIGA, « La montée de la violence religieuse rend impérative l’étude des déterminants de la paix interreligieuse ». Pourtant la recherche dans le domaine de la religion, de la paix et des conflits se réfère à la violence plutôt qu’à la paix. Mais, grâce à des analyses de qualité, les mécanismes qui déterminent la paix interreligieuse sont de divers ordres à savoir : le niveau microéconomique, le rôle de l’identification nationale ou religieuse, les amitiés interreligieuses et le rôle des chefs religieux.
Qu’est-ce qui motive le soutien à la violence religieuse ?
Si l’Afrique subsaharienne est devenue l’épicentre mondial de l’extrémisme violent, il faut reconnaître que la nature de l’extrémisme ne soit pas toujours religieuse. Ceci est d’autant plus pertinent que le nombre de conflits à composante religieuse a augmenté au cours des dernières décennies.
« Il est donc de la plus haute importance de comprendre ce qui motive le soutien à la violence religieuse. En nous appuyant sur des données d’enquête originales », a confiée Dr Liza Hoffmann.
Quel rôle pour le religieux pour la promotion de la paix ?
Les participants ont énumérés trois (03) points essentiels permettant aux religieux de préserver la paix à savoir : le dialogue, la réconciliation et les méthodes. Ces différentes approches ont permis d’obtenir plusieurs résultats obtenus parmi lesquels, l’accès aux marchés hebdomadaires à tout le monde et à libre circulation comme le cas au Nord du Mali.
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