
Au Togo, plusieurs initiatives et efforts sont déployés pour favoriser l’épanouissement des écoliers. Ces efforts incluent des réformes éducatives, des investissements dans les infrastructures scolaires, ainsi que des programmes visant à améliorer la qualité de l’enseignement et à promouvoir un environnement d’apprentissage inclusif.
Le gouvernement togolais, avec le soutien de partenaires internationaux, œuvre pour moderniser le système éducatif à travers la formation continue des enseignants, la distribution de manuels scolaires et l’intégration des technologies numériques dans les écoles.
De plus, des actions sont menées pour encourager l’éducation des filles, réduire les inégalités d’accès à l’éducation, et promouvoir l’éducation inclusive pour les enfants en situation de handicap. Des programmes parascolaires sont également mis en place pour soutenir les élèves dans leurs activités physiques, artistiques et culturelles, contribuant ainsi à leur développement personnel et social.
Ces efforts visent à offrir une éducation de qualité qui permette aux écoliers togolais de s’épanouir pleinement et de contribuer au développement du pays.
C’est en ce sens que l’école est devenue gratuite partout dans le pays. Plus besoin pour les parents de payer les frais de scolarité au préscolaire et au primaire de leurs enfants dans tous les établissements d’enseignement public. Il s’agit là d’un fort engagement du chef de l’État Faure Gnassingbé en faveur des enfants. 3 millions d’enfants ont repris l’année scolaire en cours. Parmi eux, une grande partie fréquentant les écoles publiques bénéficient de cette mesure sociale.
Selon le ministère de l’Action sociale, en 2024, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, des progrès considérables sont obtenus grâce à la persévérance de tous les acteurs impliqués.
Par exemple, dit-il, 25 % du budget total de l’État sont consacrés au secteur de l’éducation. Aussi, la mise en œuvre du programme assurantiel en milieu scolaire School Amu fait ses effets. Se fiant aux données du ministère du Développement à la base, entre 2017 et 2024, School Assur (ancienne appellation) a couvert 1,9 million d’élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire public ainsi que des Instituts de formation en alternance pour le développement (Ifad), ceci à travers 4,6 millions de prises en charge.
Outre l’exemption de l’écolage, la suppression des frais d’inscription aux différents examens nationaux est entrée en vigueur dès le début de l’année académique 2020-2021. Cette mesure favorable à tous les candidats a coûté globalement à l’État 1,9 milliard de francs CFA cette année-là. Promesse faite par le chef de l’État, promesse tenue par celui-ci.
En tout, près de 485 000 candidats, inscrits à une dizaine d’évaluations diplômantes scolaires (y compris le CEPD et le BEPC) et professionnelles ont bénéficié de l’aide. C’est donc justifié que l’accroissement du taux brut de scolarisation au primaire soit passé de 122,4 % en 2018 à 132,5 % en 2022 avec un taux d’achèvement de 88,7 %.
Autres mesures qui encouragent les enfants à aller à l’école et s’y maintenir : la circulaire interdisant toutes les formes de punitions corporelles et châtiments dégradants en milieu scolaire ; la loi de décembre 2022 portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel ; l’adoption en juin 2020 de la politique de l’alimentation scolaire qui permet d’offrir une alimentation équilibrée à des centaines de milliers d’élèves chaque année.
@IKA