Dans le cadre des préparatifs de la 2ème édition du Forum africain pour la recherche et l’innovation (FARI), qui se tiendra au Bénin en mai 2025, le Comité scientifique et la session du jury des start-ups ont formulé des recommandations clés pour garantir le succès de cet événement d’envergure continentale. La réunion s’est tenue le mercredi 19 mars 2025, à Cotonou, au Bénin.
L’une des principales conclusions de cette rencontre a été l’appel à un renforcement de la collaboration entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et ses États membres dans la gestion et la mise en œuvre de ce forum. La Cédéao, en tant qu’acteur majeur de la région, est invitée à jouer un rôle plus actif afin d’assurer une coopération harmonieuse et une meilleure organisation du FARI.
Une autre recommandation importante a porté sur la mise en place d’une stratégie de communication globale, visant à mobiliser l’ensemble des acteurs concernés. Il a été suggéré d’inclure les Académies nationales des sciences, ainsi que les réseaux d’associations des inventeurs et des start-ups, pour que le FARI bénéficie d’une couverture médiatique et d’une visibilité à l’échelle nationale et régionale. Cette stratégie vise à attirer l’attention sur les innovations locales et à renforcer la participation des entreprises émergentes qui jouent un rôle crucial dans le développement technologique et économique de l’Afrique.
Le FARI, qui s’inscrit comme une plateforme clé pour le partage des connaissances et l’innovation, met en lumière les recherches scientifiques et technologiques des pays africains, tout en offrant des opportunités aux start-ups et aux jeunes chercheurs de présenter leurs projets. Dans ce contexte, l’implication des différents acteurs nationaux et régionaux est essentielle pour donner au forum une dimension panafricaine, rassemblant ainsi les meilleurs talents, chercheurs et entrepreneurs.
Les recommandations formulées par le Comité scientifique et le jury des start-ups s’inscrivent dans une volonté de renforcer les bases de la coopération scientifique et économique en Afrique de l’Ouest. Selon les experts présents à la réunion, l’organisation efficace du FARI 2025 sera un catalyseur majeur pour le développement de l’innovation en Afrique, mais aussi pour l’activation de partenariats stratégiques entre les secteurs public, privé et académique.
