Sante

L'OMS veut un appui à l'Afrique pour une flexibilité sur la protection des droits de propriété intellectuelle

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a préconisé vendredi un appui aux pays africains, de manière à avoir ‘’des flexibilités sur l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPICS) pour faciliter la fabrication de médicaments par l’industrie pharmaceutique locale’’. L’OMS a demandé de manière très claire, qu’il y ait un appui pour les pays africains, pour utiliser les flexibilités en matière de propriété intellectuelle, a dit le Directeur exécutif du Secrétariat du Centre et Sud de l’OMS, modérateur de la réunion d’information sur l’accès des médicaments, ce vendredi, à la 71ème Assemblée mondiale de la santé, au Palais des Nations de Genève. Il s’agissait ainsi, de discuter des stratégies à mettre en œuvre pour surmonter les obstacles créés par les monopoles, pour atteindre la couverture sanitaire universelle et mettre en œuvre le Programme de développement durable’’. ‘’L’accès aux médicaments de qualité est un problème pour les pays en développement mais également dans les pays développés, puisque même s’ils sont disponibles, ils sont chers’’, a-t-il dit. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, il serait important de travailler sur ce sujet, parce qu’on parle beaucoup de la couverture santé universelle. « Mais si on ne prend pas en compte ces monopoles, on n’arrivera jamais à avoir un système d’accès universel aux médicaments’’, a-t-il averti. Arrivé vers la fin de la session, le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom, a souligné les aspects moraux liés à la propriété intellectuelle et l’accès des médicaments qui sont dès fois certes disponibles mais inaccessibles aux populations, du fait de leur coût. Il a promis que ‘’l’OMS continuera de travailler sur ce sujet pour permettre aux pays de surmonter les obstacles créés par les monopoles pour atteindre la couverture sanitaire universelle’’. ‘’L’autosuffisance en matière de fabrication locale est une question de souveraineté’’, a pour sa part dit la directrice générale de la Pharmacie d’approvisionnement, Dr Annette Seck Ndiaye, en intervenant au cours de cette réunion à côté des représentants de la Thaïlande, du Maroc et de l’Inde. Elle a insisté sur le fait que la protection des droits de propriété intellectuelle (exclusivité des données, sanctions et mesures douanières) constitue ainsi une barrière pour la concurrence, malgré les flexibilités que semblent offrir l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPICS). ‘’Les pays comme les nôtres doivent être accompagnés pour saisir les opportunités de flexibilité, si elles existent avec la proposition de systèmes régionaux de certification et de centres régionaux d’excellence’’, a dit Dr Ndiaye. Elle estime ainsi qu’il existe des opportunités qui s’adressent à la zone CEDEA avec le Tarif extérieur commun, le système de libéralisation du commerce, la fabrication de médicaments génériques et la pré-qualification de l’OMS. Source : APS]]>

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