En sa qualité de président de la Conférence Internationale de la Region des Grands Lacs (CIRGL) , Denis Sassou Nguesso a été saisi par l’opposant Moïse Katumbi Chapwe pour obtenir de la CIRGL la sécurisation de son prochain retour au pays et de la population qui le suivra pendant le processus électoral.
A en croire le président de Ensemble, sa décision de rentrer en RD Congo est dictée par sa volonté de s’engager dans le processus électoral qui doit conduire à la première alternance démocratique à la tête de l’État depuis l’accession de la RDC à l’indépendance.
« Cette élection, si elle se déroule pacifiquement et selon les termes de l’accord de la Saint- Sylvestre, marquera à jamais de manière positive l’Histoire de notre pays. Ma démarche est également confortée par le fait que depuis la signature de l’accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, vous avez apporté un appui constant à la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes en RD Congo et la protection des Congolais », écrit Katumbi.
S’agissant du processus électoral, l’ancien gouverneur de l’ex Katanga indique que malgré la publication d’un calendrier électoral par la CENI fixant la date des élections au 23 décembre 2018, de sérieux doutes demeurent quant à leur tenue. En effet, ajoute-t-il, tout porte à croire que le président Joseph Kabila cherche un prétexte pour éviter d’organiser les élections à la fin de cette année, comme il l’a fait en 2016 et en 2017.
«Aujourd’hui, tous les Congolais sont avides de changement et d’alternance pacifique. La République du Congo et tous les États membres de la CIRGL peuvent les accompagner en engageant plusieurs actions qui permettront la tenue des élections crédibles et inclusives », a-t-il souligné.
En conclusion, Moïse Katumbi estime qu’à 6 mois du scrutin historique, la CIRGL peut obtenir le strict respect et l’application immédiate et de bonne foi de l’accord de la Saint Sylvestre, notamment la libération sans condition des prisonniers politiques, l’arrêt des poursuites judiciaires injustifiées et le respect des droits fondamentaux des Congolais.
Pour rappel, Katumbi a annoncé plusieurs fois son retour au pays sans tenir parole. Il craint son arrestation car il est poursuivi par la justice congolaise dans 7 affaires au moins. L’ex gouverneur de l’ex Katanga a finalement promis qu’il va retourner en RDC en juillet pour déposer sa candidature à la présidentielle.
Source : 7sur7.cd
