Le dernier coup d’État en date sur le continent africain a eu lieu au Niger. Est-il besoin de rappeler que le continent africain apparaît désormais tristement comme la terre de prédilection des coups d’État. Une terre qui s’enfonce inexorablement dans une instabilité politique explosive, terrain de lutte d’influence des puissances étrangères, avec en toile de fond le terrorisme. Ce coup d’État qui donc vient d’avoir lieu au Niger, contrairement aux éléments de langage de la propagande, n’est absolument pas la conséquence directe de tensions purement politiques entre les acteurs politiques du Niger ou pour des raisons sécuritaires liées à la lutte contre le terrorisme dont les résultats étaient salués par le chef d’état major des armées le 23 janvier à l’occasion des vœux du nouvel an, et cela grâce à la très bonne coopération des forces nigériennes et étrangères, mais ce coup d’État est plutôt l’œuvre d’une vengeance personnelle d’un homme en passe d’être démis de son poste, et qui a mobilisé des éléments de la garde présidentielle pour négocier une forte prime de départ. Demande à laquelle le président BAZOUM n’a pas accédé. résultat des courses, il a été séquestré par certains éléments de la garde républicaine aux ordres du général Tchiani, instigateur principal du coup d’État ! Évidemment, tout cela est opportunément récupéré par la milice Wagner, qui s’appuie sur les organisations nigériennes tels que PARADE-Niger et TOURNONS LA PAGE, lesquels reçoivent de grosses sommes d’argent de Wagner qu’ils distribuent pour alimenter le sentiment anti-occidental, en particulier francais, en mobilisant des militants chauffés à blanc avec des drapeaux russes et perpétrant des actes hostiles, voire clairement des actes de violence sur les symboles de la République française au Niger.
À l’heure où nous parlons, les partisans de BAZOUM sont copieusement malmenés et arrêtés. Des manifestations pro démocratie sont violemment étouffées dans l’œuf avec des menaces de tous ordres. Les putschistes ont d’ailleurs pris la précaution d’évacuer leurs familles vers Dubaï.
Un bain de sang cynique, des règlements de comptes ourdis par la junte sont-ils en préparation ?
Calis Kom