Le mardi 10 octobre 2023, lors du lancement du Projet d’aménagement de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT), le ministre d’État, ministre de l’Eau et de l’hydraulique villageoise, le Gal Yark Damehame, a adressé un avertissement sérieux aux propriétaires de maisons équipées de forages. Il a déclaré : « Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorisent à faire le forage ». Ce message sonnait le début de la mise en place d’une nouvelle politique visant à contrôler rigoureusement les forages dans la ville de Lomé, où ces installations poussent actuellement comme des champignons.
La croissance rapide du nombre de forages dans le Grand Lomé a suscité des inquiétudes, surtout en ce qui concerne la qualité de l’eau fournie à la population. Certains de ces forages fournissent une eau de qualité douteuse, potentiellement source de maladies pour les habitants de la région.
Pour remédier à cette situation, le ministre d’État a annoncé la création prochaine d’une « police de l’eau ». Cette entité aura pour mission de contrôler les autorisations de construction de nouveaux forages, ainsi que la qualité de l’eau qu’ils fournissent. L’objectif principal de cette initiative est de garantir un approvisionnement en eau propre et potable pour la population.
Le lancement du Projet d’aménagement de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT) intervient dans ce contexte. Ce projet vise à mettre en place des mesures concrètes pour améliorer la qualité de l’eau dans les zones urbaines du pays. La création de la police de l’eau s’inscrit dans cette démarche plus large visant à assurer la santé et le bien-être des citoyens togolais, en garantissant l’accès à une eau sûre et propre pour la consommation quotidienne. Cette initiative marque un pas important vers la protection de la santé publique et la préservation des ressources hydriques du pays.
Othniel
