Éditorial

Éditorial : À Kara, l’ombre du général Éyadema flottait partout et dansait dans les cœurs

Par le Cyr ADOMAYAKPOR

Alors qu’en face, il y a une opposition empêtrée dans ses propres divisions et ses propres contradictions qui font sa malédiction, et que le débat intellectuel, ordonné par les lois inviolables du bon sens qui dussent la régir est en train de laisser sa place à la démonologie, en ce sens simpliste et manichéen que tout ce que fait Faure est forcément mauvais et que tout ce que, elle, l’opposition fera sera par définition meilleur, et que par conséquent, cela l’excipe, c’est-à-dire la dédouane, de s’obliger au moindre exercice sérieux de remise en question, de renouvellement de ses visages, de ses façons à travers un projet viable qui taille une stature de crédibilité et de responsabilité, et qui ordonne et organise une offre politique susceptible d’impressions vives sur le marché électoral et éventuellement de susciter, pour le moins

une curiosité d’estime des électeurs, le parti Unir, dont la géologie mentale est coriace au combat, sonnait la mobilisation générale en réunissant à Kara ses militants et cadres dirigeants en présence du Président Faure pour un congrès statutaire. Si donc, ce n’était que cela, un simple congrès, une routine, on se serait contenté sans stupéfaction de rapporter les faits dans leur fond et dans leur forme sans luxe de détails superfétatoires.
Mais il y avait quelque chose en plus ! Quelque chose à la fois d’impalpable et de très fort que chacun pouvait ressentir, sentir tressaillir en lui.
Il y avait comme un soulèvement mystique sur ce congrès, où la présence tangible du général Eyadéma flamboyait dans l’espace et mirobolait l’atmosphère.

Cette présence tutélaire, qui nourrit constamment la puissance d’intuition du Président Faure, qui, mieux que personne, sait que c’est dans les temps de grandes instabilités, de grandes mutations que sont précieuses les permanences, et que l’homme devant le précipice de l’avenir cherche sous sa main les rambardes du passé, oui, cette présence tutélaire que reflétait l’éclat dans le regard d’un fils fier, mais humble et aimant n’était que l’expression directe d’une impression réelle.

Eyadéma flottait partout, dansait dans les cœurs. Eyadéma, on eût cru, de blanc vêtu, ses yeux recouverts de ses légendaires lunettes Cartier noires, serrait des mains. Eyadéma était parmi Kara, parmi la salle du palais des congrès, parmi les têtes, parmi les impérissables souvenirs de toute une mémoire invulnérable au temps qui passe.

Et le parti Unir, qui, dans une sorte de primauté de la lucidité transmise par le Président Faure, à travers ses itératifs messages d’union, de vigilance dans un contexte régional sécuritaire dangereux, sait parfaitement que si la nature obéit aux lois inviolables qui la régissent, le temps aussi a les siennes qui l’ordonnent et la dirigent, et ce temps a un défaut : il passe mais ne revient pas. Il a non seulement ses desiderata, mais laisse des sédiments indélébiles qui figent dans l’espace l’effectivité des choses telles qu’elles s’avèrent et obligent.

Seule l’action, seule l’obligation de résultats sur le plan sécuritaire, économique et social sont les supports idendificatoires d’une vision globale de la société togolaise au service duquel il se tient résolument placé en première ligne pour assumer, expliquer sur le terrain l’action du gouvernement, inspirée par l’idée d’humanisme fondamental du Président Faure, qui en est le ressort capital. Contribuer puissamment à l’action historique d’un sentiment fondamental : le bien-être du peuple togolais.

Unir a cessé de n’être plus qu’un simple parti politique à vocation majoritaire, pour devenir un MOUVEMENT DE SALUT PUBLIC.
C’est cette charge d’âme, cette extraordinaire responsabilité et les valeurs humanistes, à la fois du général Eyadéma et du Président Faure qui doivent être une projection instinctive permanente au service de l’intérêt général, de la justice sociale dans une perspective radicale de la réduction de la pauvreté.

Éyadéma demeure le socle, le Président Faure, la voûte, et Unir une sentinelle, sous surveillance.
*Le GCE Cyr ADOMAYAKPOR*

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