Éditorial

ÉDITORIAL : EN ATTENDANT D’Y VOIR PLUS CLAIR

«Lorsque l’histoire du Mali va être écrite en lettres d’or, le nom de Faure GNASSINGBÉ figurera parmi les premiers (…) parce que nous savons ce qu’il a fait » dixit le Premier ministre malien, le Dr Choguel Maïga.

De ce lyrisme lucide, qui non seulement reflète la conscience révérentielle d’un prestige dont on aime l’éclat, mais qui visiblement sait distinguer aussi le bien du mal, le vrai du faux, le juste de l’injuste, c’est le plus grand effort d’unité et de continuité dans l’idée fondamentale de la paix, comme une force de symbiose qu’il salue !

Et, lorsqu’on a la chance d’avoir à la tête de son pays, surtout dans les instabilités chroniques de ce monde de plus en plus incertain, un tel homme, à savoir un président de la République comme le nôtre, os magna sona­turum, la bouche prédestinée à exprimer avec son accent humaniste la vision fraternelle d’un monde qui doit caractériser chaque continent, chaque peuple dans le respect scrupuleux de ses profondes aspirations, et, qui est ainsi loué, ainsi reconnu par les forces impulsives d’une Afrique décomplexée comme cette FORCE DE SYMBIOSE, qui va au-delà du nécessaire pour atteindre l’exemplaire, il en ressortirait assurément d’une idée totalement folle, d’une vertigineuse sensation d’ivresse « Sodabi-que », que j’imagine cet homme-là, dans quelque configuration constitutionnelle, délesté de toute sa prééminence, son aura dans les domaines réservés que sont : la diplomatie et les armées, et qu’il s’en fût quelque chose de grêle dans le paysage politique national ; quelque chose de lacéré en thèmes et inséré dans un ensemble détricoté qu’on eût voulu cependant original et novateur.

Cet homme, qui a fait entrer notre pays, comme la marque d’une fraîcheur heureuse des commencements qui ensemencement les dialogues entre les peuples, et la plénitude profonde des maturités où déborde une aspiration immortelle d’une Afrique émergée des maux et des bas instincts qui l’accablent ; et cette diplomatie qui a une telle puissance d’appel, une telle puissance d’intuition, comme chez les anciens Grecs qui accordaient autant d’importance à l’intuition qu’à la discursion et autant à la sensibilité qu’aux faits, cette diplomatie-là ne se peut être désincarnée, lors même que des sphères géopolitiques antagonistes se regardent en chien de faïence et prêtes à en découdre, avec pour conséquence : d’incalculables désastres, qui ne manqueront pas de provoquer des coups terribles pour une Afrique, où à bien des endroits, de plus en plus extensibles, se succédent des éclairs si répétés de tragédies portées à l’intérieur même des États par l’extrémisme violent.
Je n’ignore pas, et de source claire, que, s’agissant de cette ÉVIDENCE diplomatique, des souffles agacés, certains sur le continent même, certains à l’intérieur du pays, jaloux de son aura, aimeraient la voir ébranlée, afin qu’elle n’ait plus ni corps ni âme, ni dialectique ni plus de méthode qui l’élevait plus haut et lui donnait à son langage des proportions grandioses parce qu’elle met l’humain au coeur de ses préoccupations, au cœur de ses réactions !

Jacques PRÉVERT disait : « On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va…». Eh bien ! Nous n’avons absolument pas envie ni d’entendre le son de ce bruit ni les murmures qui précipitent son avènement. Quelle que puisse être l’évolution des choses, le président Faure doit y conserver un rôle pinaculaire, en sa qualité de phare qui éclaire la destinée nationale.

Le GCE Cyr ADOMAYAKPOR

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page