
Le jeudi 3 avril 2025 restera une date clé dans l’histoire institutionnelle du Togo. En effet, la première session ordinaire du Sénat, nouvelle chambre du Parlement, s’est ouverte solennellement à Lomé, concrétisant une avancée majeure du cadre législatif national.
Sous la présidence de Barry Moussa Barqué, cette cérémonie d’ouverture a rassemblé un parterre de personnalités de premier plan, dont la Première ministre Victoire Tomegah-Dogbé, le Président de l’Assemblée nationale Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, ainsi que des membres du gouvernement, du corps diplomatique et des autorités traditionnelles. Après l’exécution de l’hymne national et l’adoption de l’ordre du jour par les 53 sénateurs présents, le Président du Sénat a livré un discours empreint de gravité et d’espoir.
Dans son allocution, Barry Moussa Barqué a salué ce moment comme un jalon historique, traduisant l’ambition du pays de bâtir une démocratie plus inclusive. Il a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, soulignant que cette réforme institutionnelle reflète une volonté d’ancrer durablement le dialogue et la concertation au cœur de la gouvernance.
Le Président du Sénat a également esquissé les grandes orientations de son mandat : renforcement des capacités des parlementaires, mise en place de groupes parlementaires dynamiques, promotion de la diplomatie interparlementaire et amélioration du cadre législatif. Il a insisté sur l’impératif d’une collaboration étroite avec l’Assemblée nationale et le gouvernement, dans un esprit de complémentarité.
Avec cette première session qui s’étendra sur trois mois, le Togo inaugure une nouvelle ère politique, où le bicamérisme devra se montrer à la hauteur des attentes démocratiques et institutionnelles du pays.
Othniel