
Fidèle à son rôle de moteur de l’action citoyenne, l’Assemblée nationale togolaise a marqué d’une empreinte verte la Journée nationale de l’arbre en mettant en terre 200 plants dans et autour de son siège. Une contribution symbolique mais significative à l’ambition nationale : planter un milliard d’arbres d’ici 2030.
C’est sous un ciel clément, dans une ambiance solennelle et engagée, que le Président de l’Assemblée nationale, Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, a donné le ton en plantant un araucaria heterophylla, une espèce ornementale prisée pour sa résilience et son esthétique. À ses côtés, les membres du Bureau de l’Assemblée, la conférence des présidents, les députés et le personnel administratif ont prêté main forte à cette opération de reverdissement.
« Planter un arbre, c’est faire le choix de la vie, de la résilience climatique et de l’avenir », a déclaré le président Adédzé, rappelant que chaque geste compte dans la lutte contre la déforestation et les dérèglements climatiques.
Outre l’araucaria, les espèces choisies incluent le Khaya senegalensis, réputé pour ses qualités écologiques et médicinales. « C’est un choix à la fois esthétique et stratégique », a souligné l’Honorable Nadjo N’ladon, président de la Commission de l’environnement. « Le Khaya, en plus de sa beauté, capte efficacement le carbone et contribue à la fertilité des sols. C’est une manière de conjuguer science, écologie et engagement national. »
Mais l’implication des parlementaires va bien au-delà du périmètre institutionnel. Chaque député s’est engagé à planter 500 plants dans sa circonscription, portant à plusieurs milliers le nombre de plants issus de cette seule mobilisation parlementaire. Une dynamique de proximité qui vise à impliquer les communautés à la base dans l’effort national.
Cette édition 2025, qui vise à mettre en terre deux millions de plants sur l’ensemble du territoire, s’inscrit dans la vision décennale lancée par les plus hautes autorités togolaises : atteindre un milliard d’arbres plantés d’ici 2030. Une ambition à la hauteur des défis environnementaux auxquels le pays fait face.
Depuis son institution en 1977 par le feu Président Gnassingbé Eyadéma, la Journée nationale de l’arbre est devenue un pilier de la politique écologique du Togo. En y associant les institutions républicaines, à commencer par la Représentation nationale, le pays renforce le socle de son engagement en faveur d’un avenir durable.
« L’arbre est un repère de vie, un bouclier contre les menaces climatiques, un patrimoine à transmettre », a rappelé Nadjo N’ladon. « Nous appelons tous les citoyens à faire de cette journée un acte de foi envers la Terre, envers notre avenir. »
En posant leurs mains sur la terre, les députés togolais ont posé un acte fort : celui de croire en un Togo plus vert, plus sain, plus résilient.