Le commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom) effectuera une visite officielle à Lomé le 27 juillet prochain, marquant ainsi un retour après son passage de septembre 2021. Cette mission s’inscrit dans une dynamique de consolidation du partenariat sécuritaire entre le Togo et les États-Unis, dans un contexte régional marqué par la montée des menaces terroristes.
Au cœur des discussions, figure la possibilité pour le Togo de bénéficier du programme Excess Defense Articles (EDA), qui permettrait aux Forces armées togolaises (FAT) de recevoir du matériel militaire américain de seconde main, adapté aux besoins opérationnels sur le terrain.
Par ailleurs, des négociations engagées depuis le début de l’année devraient se poursuivre autour d’une éventuelle présence permanente de l’US Army sur le sol togolais, une perspective qui témoigne du rapprochement stratégique entre Lomé et Washington.
En matière de coopération militaire, les FAT bénéficient déjà de sessions de formation assurées par des détachements américains en rotation, issus de Socafrica, les forces spéciales américaines déployées sur le continent.
Pour mémoire, en septembre 2021, le général Stephen Townsend, alors à la tête de l’Africom, avait mené une tournée au Togo et au Bénin, au cours de laquelle il avait rencontré le président Faure Gnassingbé, l’ex-ministre des Armées Marguerite Gnakadè et l’ancien chef d’état-major Dadja Maganawé. Cette nouvelle visite, sous la direction de son successeur, le général Michael Langley, confirme la volonté des deux partenaires de donner un nouveau souffle à leur coopération sécuritaire.
Othniel
