Des Communautés économiques régionales aux destins communs Les deux communautés ont en commun les problèmes de terrorisme, du blanchiment d’argent, de l’extrémisme violent, du trafic d’armes, d’êtres humains et de drogue. En dehors de ces problèmes ; elles ont aussi en commun l’usage du franc CFA. L’on ne connaît que très bien les déboires des militaires avec les terroristes dans le bassin du Congo et dans le Sahel. En matière de lutte contre la corruption, il faudra observer que le G5 Sahel est composé de 4 Etats membres de la CEDEAO et du Tchad qui est membre du CEEAC. Le G5 Sahel a été au cœur des débats entre les chefs d’Etats africains lors du 31ème Sommet de l’Union Africaine. Un Sommet placé sous le thème de la sécurité Placé sous le thème de la lutte contre les extrémismes et du terrorisme, ce Sommet sera le lieu de collaborations autour d’une stratégie commune contre ces maux dont souffre le continent africain. Les experts des Etats membres, réunis à Lomé en prélude au Sommet à Lomé du 10 au 11 juillet sont déjà unanimes : il est proposé l’implication des communautés locales et de la société civiles, le renforcement des échanges d’informations et la coopération militaire. L’autre enjeu du Sommet est de parer à la radicalisation chez les jeunes. Et enfin il faudra trouver solution aux problèmes financiers des deux communautés économiques régionales. Une approche nouvelle du problème du terrorisme Serait-il assez de dire que la thématique proposée par le Sommet CEDEAO-CEEAC est novatrice ? Attaquer le mal du terrorisme en prévenant la radicalisation des jeunes et l’extrémisme obligera à envisager le fléau, non pas sous l’angle des treillis, rangers militaires et des armes, mais d’éducation de la population. L’aspect peu évident de la question de la répression du terrorisme se trouve en les bavures qui emportent souvent la vie d’innocentes populations et qui radicalisent davantage les jeunes. Ces derniers perçoivent parfois la lutte contre le terrorisme comme étant une lutte contre un peuple ou une religion. En outre, les solutions classiques militaires se sont avérées toujours très coûteuses en moyens financiers et humains. Ce problème du financement des activités ainsi que celui de la redynamisation du G5 Sahel sont toujours le casse-tête de ses Etats membres. Le Sommet sera ouvert le 28 juillet par une réunion ministérielle des ministres des Affaires étrangères et ceux de la défense des Etats membres des deux communautés. La CEDEAO, composée de 15 Etats est actuellement présidée par Faure Gnassingbé. La CEEAC est composée de 11 pays et est présidé par Ali Bongo Ondimba. Près de la moitié des Etats du Continent africain seront représentés à ce Sommet. Seyram Y. Adiakpo]]>
