Au Burkina Faso, il n’y a pas que de très nombreuses défaites qui sont maquillées en victoires à grand coup de propagande. Le mécontentement et la colère des populations qui sont de plus en plus grandissants sont étouffés par la junte au pouvoir, par des moyens d’un rétrécissement de la liberté d’expression.
Et plus personne n’ose critiquer, au risque d’être sévèrement réprimé. Car toute forme de protestation est vue comme une trahison contre la nation et tout le monde a évidemment peur. Du côtes de la société civile, on trouve, surtout à Ouagadougou certaines organisations de la société civile à la solde du pouvoir, qui organisent des manifestations téléguidées d’un soutien au président de la transition en se mobilisant pour faire croire à un large soutien de la population à Ibrahim TRAORE, l’auteur du deuxième coup d’État en octobre 2022, et qui avait tenu des promesses pour améliorer la situation sécuritaire et sortir les Burkinabè de la misère. Pour le moment tout cela s’est avéré malheureusement illusoire. On a l’impression de ce qui intéresse plus là junte, c’est surtout son maintien dans une totale illégalité et une totale illégitimité au pouvoir en prolongeant indéfiniment la transition. Est-il encore besoin de rappeler ici la situation financière très difficile dans laquelle se retrouve le pays, comme des problèmes de paiements des fonctionnaires, des défauts de paiement des sociétés locales contractées par les ministères sans oublier la galopante dette du pays devient qui devient incontrôlable. Lentement mais sûrement le pays sombre dans la faillite. Le leitmotiv du sentiment anti-français viscéral et RESPONSABLE DE TOUS LES MAUX qu’utilise la junte au pouvoir pourra-t-il indéfiniment JUSTIFIER l’échec évident de Ibrahim TRAORÉ et de ses alliés russes ?
La Russie est-elle le partenaire gagnant gagnant que la junte militaire au pouvoir a vanté aux populations du Burkina ? La réponse à cette question ne présente plus le moindre doute dans l’intime conviction des gens éclairés : LA DÉSILLUSION S’AVÈRE BIEN CRUELLE.
Y DIALLO
