L’artiste togolais Santrinos Raphaël se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une controverse concernant son album intitulé « Crois en moi ».
En effet, son ex-meilleur ami, Bobino, a pris la parole sur sa page Facebook pour révéler qu’il est en réalité le compositeur de plusieurs chansons présentes sur cet album. Ces déclarations ont provoqué la colère des fans de Santrinos.
Dans sa publication, Bobino affirme que l’album a été entièrement composé, écrit et interprété par lui-même. Il dénonce également le fait que l’album a été produit par Monsterville et promu par Mansa groupe sans qu’il ne reçoive aucune redevance de droit, ce qui aurait entraîné une concurrence déloyale, la manipulation de l’opinion publique, le mensonge, la trahison et la diffamation.
Bobino célèbre l’anniversaire de l’album « Crois en moi » de Santrinos Raphael, qui a été publié il y a cinq ans, le 21 juillet 2018. Il revendique la paternité de toutes les compositions de l’album et se présente comme l’héritier d’ODOUDOUWA du Nigéria, réputé comme le plus riche des artistes du Togo.
Cependant, malgré ces accusations, l’album « Crois en moi » a rencontré un succès retentissant en 2018, récoltant plusieurs dizaines de trophées, dont celui de meilleur album de l’année. Des titres tels que « Fiançailles », « Bae », « Crois en moi » et « My Moona » ont été des hits, mais selon Bobino, ce sont en réalité ses propres compositions qu’il a qualifiées de « fou ».
L’album « Crois en moi » de Santrinos Raphaël a accumulé plus de 10 millions de streams sur différentes plateformes telles que YouTube, Boomplay, Spotify, Audiomack, etc. Face à cette polémique, les fans du talentueux artiste RnB togolais appellent Santrinos à réagir pour mettre fin à cette querelle.
Ce scandale risque de ternir la réputation de Santrinos Raphaël et suscite une vive polémique dans le milieu artistique togolais. La question de l’authenticité des créations musicales et du respect des droits d’auteur est au cœur des débats et fait réagir la communauté des fans et des artistes du pays.
By Othniel
